RAM du serveur : achat de la bonne quantité de mémoire du serveur

En bref, la RAM (mémoire à accès aléatoire) est la mémoire à court terme d’un serveur. Il stocke temporairement les données de toutes les applications et processus exécutés sur le serveur. Cela permet au processeur de traiter ces données beaucoup plus rapidement que s’il était censé accéder aux données directement à partir des disques durs. Même les solutions de stockage les plus rapides, comme NVMesont toujours plus lents que la RAM.

La RAM cesse de conserver les données une fois que le serveur est éteint ; c’est pourquoi nous utilisons des disques SATA et SSD pour le stockage à long terme.

La quantité de RAM détermine le nombre de processus peut s’exécuter sur un serveur avant qu’il ne subisse une dégradation des performances ou, éventuellement, temps d’arrêt du serveur. Plus votre serveur dispose de mémoire, plus il peut gérer de charge, ce qui se traduit généralement par une meilleure vitesse globale et performances du site web.

Cependant, ajouter trop de RAM n’est pas conseillé car le système n’aura pas la capacité d’utiliser tout son potentiel. Le budget utilisé pour cette RAM supplémentaire inutile pourrait être mieux dépensé pour d’autres composants de serveur ou initiatives commerciales.

Tous les principaux composants de l’ordinateur, tels que le processeur, la RAM et les disques durs, sont montés sur la carte mère. Une carte mère est une carte de circuit imprimé avec des fentes et des connecteurs pour les composants du serveur à installer et à utiliser. C’est la carte mère qui permet à ces composants de communiquer entre eux.

De même, la RAM est montée sur la carte mère dans des modules DIMM (Dual In-line Memory Module), également appelés RAM sticks. Lorsqu’une application est démarrée, ses données sont d’abord chargées dans la RAM à partir de l’unité de stockage à long terme (SDD ou disque dur). Ensuite, le CPU accède à ces données pour les traiter à l’aide d’instructions codées en binaire.

Le rôle de la RAM dans le traitement des données est de stocker des informations contenant des instructions CPU et ses résultats de calcul qui peuvent ensuite être visualisés sous forme de sortie sur l’écran de l’ordinateur.

Manque de RAM entraîne un ralentissement des performances, une instabilité ou même des pannes de serveur. Lorsqu’un serveur ne dispose pas de suffisamment de RAM physique, le système passe à l’utilisation de la mémoire virtuelle ou de la mémoire d’échange. Ce type de mémoire est beaucoup plus lent que la mémoire physique, car il utilise à la place votre disque dur ou votre SSD. Cela entraînera probablement des goulots d’étranglement au niveau des performances et ralentira considérablement l’exécution de votre site ou de votre application.

Voici quelques signes à surveiller qui indiquent quand mettre à niveau la RAM :

• Temps de chargement lent pour les sites Web et les applications.
• Redémarrages inattendus du serveur.
• Arrêt des processus non critiques.
• Utilisation fréquente de la mémoire d’échange par le système.

Lorsque votre serveur rencontre l’un de ces problèmes, c’est le bon moment pour ajouter ou mettre à niveau la RAM de votre serveur.

Les premiers ordinateurs utilisaient un type de mémoire appelé DRAM (Dynamic Random Access Memory). Au fil des ans, elle a été remplacée par la SDRAM (Synchronous Dynamic Random Access Memory), qui était synchronisée avec la fréquence d’horloge du processeur, augmentant ainsi la vitesse de traitement. Ce changement s’est accompagné de la Technologie DDR (Double Data Rate), qui a effectivement rendu le taux de transfert deux fois plus rapide sans changer l’horloge interne.

Chaque génération de DDR est plus rapide que la précédente et consomme moins d’énergie. Il existe actuellement cinq générations de technologie DDR, bien que seules les versions les plus récentes soient utilisées aujourd’hui.

Les différences entre DDR3 et DDR4 sont frappantes. La DDR4 est presque deux fois plus rapide et sa tension de fonctionnement est de 1,2 V par rapport à la DDR3, qui utilise 1,5 V ou 1,35 V. À long terme, les entreprises utilisant des modules DDR4 peuvent économiser beaucoup sur leurs factures d’électricité en raison d’une tension de fonctionnement plus faible.

La dernière génération, DDR5a été lancé en 2020. Cependant, la grande majorité des ordinateurs de bureau et des serveurs utilisent encore DDR4. La mémoire du serveur DDR5 est 5 à 15 % plus rapide que son prédécesseur, selon le type de charge de travail. La tension de fonctionnement de la DDR5 est encore plus faible – 1,1 V – mais sa faible disponibilité en stock appelle des prix très élevés.

Du fait qu’elle est relativement nouvelle, la DDR5 n’offre pas actuellement le meilleur rapport qualité-prix, mais en revanche, ces modules seront pertinents bien plus longtemps que la DDR4. En ce sens, la DDR5 est davantage un investissement à long terme pour ceux qui envisagent les coûts matériels CapEx plutôt que de passer à Cloud computing OpEx.

Il existe également différents types de modules DIMM :

• RDIMM – Module de mémoire double en ligne enregistré (tamponné) : RDIMM ajoute un tampon entre les modules de RAM et une puce de contrôleur de mémoire sur la carte mère du serveur et stocke les instructions du processeur. Cela se traduit par une vitesse de traitement légèrement inférieure mais diminue également la charge électrique sur cette puce. Ce type de mémoire est largement utilisé dans l’industrie de l’hébergement Web.

• UDIMM – Module de mémoire double en ligne non enregistré (sans tampon) : UDIMM n’utilise aucune mise en mémoire tampon. La plupart des ordinateurs de bureau utilisent de la mémoire sans tampon.

• LRDIMM – Module de mémoire double en ligne à charge réduite : LRDIMM est similaire à RDIMM mais ajoute un tampon supplémentaire aux lignes de données. Grâce à cette architecture, le CPU perçoit différemment la mémoire, ce qui lui permet potentiellement d’installer plus de RAM dans le système. Ce type de mémoire est utilisé dans le cloud computing ainsi que dans le calcul haute performance tel que intelligence artificiellele traitement du langage naturel et la géoexploration.

Les trois types de mémoire peuvent également utiliser le code de correction d’erreur (ECC). Les types de modules ECC sont indispensables pour les serveurs critiques où la corruption des données ne peut être tolérée. Les modules ECC ne coûtent que 10 à 20 % de plus que les modules non ECC.

Cette technologie identifie les incidents mineurs de corruption de données et les corrige en fonction de la méthode de la somme de contrôle pour garantir une livraison fiable des données. Une erreur sur un seul bit peut entraîner l’écriture de données erronées et, par conséquent, des échecs de programme. Même si toutes les erreurs de mémoire ne provoquent pas des plantages, elles se produisent de temps en temps et peuvent avoir des conséquences défavorables. Cela peut être évité, ou du moins atténué, en utilisant un code de correction d’erreur.

Quand mise en place d’un serveur dédié Pour votre projet, il est important de prendre en compte quelques facteurs : configuration requise, projection de croissance et budget. Continuez à lire pour découvrir les meilleures pratiques pour choisir la meilleure mémoire de serveur.

Si vous cherchez à exécuter un serveur dédié, vous aurez besoin d’une quantité décente de RAM de serveur pour vous assurer que le serveur est capable de supporter la charge. Bien qu’il n’y ait pas de formule pour calculer la quantité de RAM nécessaire à un projet, il est possible d’estimer la quantité en fonction de quelques points :

• Nombre d’utilisateurs simultanés : Plus vous avez d’utilisateurs engagés avec l’application ou le site Web, plus votre serveur aura besoin de RAM.
• Utilisation prévue : Que ce soit un base de données, jeu vidéo, applicationou serveur de messagerie, tous les cas d’utilisation ont des besoins différents en matière de RAM de serveur.
• Contenu: Généralement, le contenu statique nécessite moins de RAM que le contenu dynamique, mais il peut être mis en cache, ce qui réduit encore plus la consommation de RAM.

Le point de départ de différents projets peut varier de 8 Go à 64 Go de RAM de serveur, en fonction des besoins du projet.

Le personnel informatique peut consulter les chefs de projet pour prendre en compte la croissance des considérations relatives à la mémoire du serveur. Si l’on s’attend à ce qu’un projet se développe à un rythme rapide, il peut être judicieux de construire un serveur avec plus de RAM qu’il n’en a besoin initialement. Cela évitera les temps d’arrêt associés à la mise hors service du serveur pour la mise à niveau de la mémoire. De plus, cela peut faire économiser de l’argent à l’entreprise, car investir dans de nouveaux modules de RAM tous les quelques mois peut devenir un problème.

La mémoire du serveur est probablement l’un des composants les moins chers par rapport aux autres composants du serveur. C’est bien d’utiliser des modules de mémoire non enregistrés, et ce sera l’option la moins chère. Cependant, si le budget le permet, il est recommandé d’utiliser des modules RDIMM car ils offrent une meilleure bande passante si deux modules ou plus sont utilisés par canal.

LRDIMM lui permet d’empiler d’énormes quantités de RAM de serveur – jusqu’à plusieurs To. Par exemple, si vous êtes limité à 8 emplacements DIMM sur votre carte mère, vous pouvez en tirer le meilleur parti en utilisant des LRDIMM haute capacité de 128 Go.

De nombreux facteurs doivent être pris en compte lors du choix de la mémoire du serveur, et ils dépendent tous de votre cas d’utilisation. Il est crucial d’évaluer tous les points mentionnés ci-dessus entourant votre projet pour prendre la bonne décision. Le choix de la mémoire du serveur – à la fois la quantité et les types de modules – va de pair avec d’autres composants qui interagissent avec la RAM, tels que la carte mère, le processeur du serveur et le stockage du serveur, alors assurez-vous de vérifier si tous les composants sont compatibles.

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