Il se vend chaque année en France plus d’un milliard de produits ménagers pour la maison. Dans le but d’aider les consommateurs à s’y retrouver parmi toute l’offre proposée, Magali Dubourdieu, d’origine niçoise et installée aujourd’hui à Blois, a fondé avec sa sœur le site internet Impec et net.
S’intéressant de longue date à l’environnement et expérimentée dans le marketing digital, Magali a eu l’idée d’allier les deux domaines dans ce site.
« Des produits sont toxiques pour la santé et l’environnement »
« En discutant avec ma sœur, qui travaille dans le milieu de la grande distribution et qui maîtrise toutes les normes d’hygiène, on s’est rendu compte que des produits ménagers étaient très toxiques à la fois sur la santé et l’environnement. »
Ce site liste tous les produits naturels qui existent. Sa conceptrice s’est ensuite attelée à éplucher les marques à la disposition du consommateur. « Il y en a beaucoup que je connaissais et j’en ai découvert d’autres. »
Impec et net compte actuellement une centaine de pages. « Le site pourrait arriver à mille. Mais en termes de temps, il faut choisir ses combats, préférant traiter un sujet plus qu’un autre. »
Comment s’y prendre pour entretenir sa maison en respectant l’environnement ? D’après Magali Dubourdieu, l’efficacité des produits est de prime abord recherchée par les usagers. Mais les deux aspects peuvent se concilier. Chez elle, elle fait ses tests. « Par exemple, pour détacher au savon de Marseille, il faut savoir que la tache ne va pas partir en 20 minutes, ça va prendre un peu plus de temps, mais ça va marcher quand même. »
Il n’y a pas de secrets, tout se joue sur un entretien régulier de son foyer. « Si ça s’accumule, ça devient plus compliqué et ça demande alors de sortir l’artillerie lourde. »
Quelques produits à posséder pour l’entretien courant
D’après elle, il suffit de posséder chez soi quelques produits de base. « Ça peut se résumer à trois-quatre pour l’entretien courant : le vinaigre ménager avec un bémol, son odeur qui peut déranger – des marques rajoutent un parfum d’origine naturelle ; le savon noir pour dégraisser est une grande redécouverte ; le savon de Marseille pour le détachage au lieu d’acheter des aérosols et le bicarbonate de soude. » Sur son site, elle classe les produits en fonction de leurs propriétés.
Pour s’y retrouver, Magali explique qu’il faut passer du temps pour décortiquer les étiquettes. Des labels permettent d’y voir un peu plus clair. « La réglementation n’est pas très développée, moins que dans l’alimentation, déplore-t-elle. Avant le Covid, il y avait un projet en cours au niveau du gouvernement de créer un « Toxi-Score » à l’image du Nutri-Score dans l’alimentation. C’est passé à l’as alors que ça permettrait d’aider le consommateur dans ses choix. »
pratique
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