Dans une allocution saisissante devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, Joyce Msuya, directrice par intérim du Bureau des affaires humanitaires (Ocha), a présenté une évaluation alarmante de la situation qui prévaut dans la bande de Gaza. Son intervention souligne l’extrême gravité des événements en cours.
“Nous observons des actes qui évoquent les crimes internationaux les plus graves”, a-t-elle déclaré fermement à l’assemblée, mettant en exergue la “cruauté quotidienne” que subit la population gazaouie. Cette formulation particulièrement forte concernant les “crimes internationaux les plus graves” trouve un écho significatif dans les conclusions récentes de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les droits humains dans les territoires palestiniens, qui avait alerté sur un risque de génocide à Gaza, susceptible de s’étendre à la Cisjordanie.