Face aux coûts pour participer à la consultation d’un annonceur, l’agence Oval propose une mesure afin de dédommager les participants. Oval propose qu’à chaque gain d’une consultation non dédommagée, l’agence gagnante s’engage à dédommager financièrement ses concurrents, de manière symbolique mais significative.
Les consultations fragilisent les agences
« Le secteur des agences de communication souffre depuis trop longtemps d’un modèle économique qui fragilise ses acteurs » justifie Oval. L’agence s’associe à la démarche initiée par l’agence Atipic et parle de changement structurel. Le but est de bâtir un modèle plus vertueux dans l’industrie de la communication. Oval considère que le problème du non-dédommagement des agences dans le cadre des consultations persiste malgré des initiatives telles que « La Belle Compétition ». Une agence investit en moyenne 32 000 € par consultation, sans garantie de réussite, selon le baromètre 2024 d’Opinion Way pour l’AACC, cite Oval.
« Le statu quo n’est plus une option » affirme Mathieu Badie, Directeur Général France d’Oval. « Nous sommes convaincus que notre secteur a besoin d’un modèle plus équitable et plus respectueux de la valeur créée avec plus de 640 000 € investis chaque année [par Oval] pour répondre à des appels d’offres » dit-il.
Oval s’associe à la démarche de l’agence Atipic (Orléans) en annonçant qu’à chaque gain d’une consultation non dédommagée, qu’il s’engage à dédommager financièrement ses concurrents, de manière symbolique mais significative. Cet engagement se base sur un pourcentage dégressif à partir de 1 % du budget pour des consultations de 100 000 € avec 2 agences en plus d’Oval.
Coût de 640 000 € par an pour l’agence Oval
Oval reprend le montant de 32 000 € comme coût moyen investi par consultation selon l’AACC. L’agence évalue à 640 000 €, le montant annuel moyen qu’elle a investi dans les consultations ces trois dernières années. Le montant envisagé par Oval est de 1% pour dédommager les agences concurrentes sur une consultation de 100 000 € avec 2 agences en plus d’Oval. « Le modèle actuel ne profite à personne. En tant qu’acteurs responsables, no devons faire évoluer la règle du jeu. Notre rêve est que ces compensations deviennent une norme, portées par les annonceurs eux-mêmes » demande Mathieu Badie.
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