Le 21 janvier, Maison Estel a accueilli ses premiers clients dans son salon de thé – restaurant. L’ancienne boulangerie du 6, rue de Paris à Connerré (Sarthe), fermée en 2017, a fait peau neuve. L’appartement à l’étage a même été transformé en salle pour accueillir les clients avec un espace véranda, et une grande table « comme à la maison ». « Il fallait se projeter », sourit la gérante, Estelle Ginot. Mais la jeune femme n’a pas froid aux yeux.
Du marketing digital dans l’automobile à un salon de thé : la reconversion d’Estelle Ginot
Tout ce projet vient d’une reconversion totale. « J’étais dans le marketing digital dans une concession automobile à côté de la Suisse. »
Une concession dirigée par ses parents « et quand on est la fille des patrons, on se retrouve à faire un peu toutes les tâches. J’allais présenter des véhicules aux clients… » Une fibre commerciale qui lui sera bien utile dans son salon de thé – restaurant.
Arrivée en 2022 sur Thorigné-sur-Dué, Estelle se posait des questions sur sa reconversion.
J’avais toujours eu envie d’un projet entrepreneurial sur un métier de bouche.
Une maman, ancienne cheffe de cuisine
Alors, elle s’est lancée ! Et à Connerré, « j’aimais bien le dynamisme de cette ville, il n’y avait en plus pas forcément d’offre sur ce créneau ».
La Sarthoise peut compter sur le soutien de sa famille, notamment de sa maman, qui avait fait une reconversion dans le sens inverse. « J’ai été cheffe de cuisine à Paris et à Cannes avant de rencontrer mon mari et d’intégrer l’automobile », lance-t-elle, un cageot de légumes dans les bras.
Elle se fournit en local
Des légumes qui viennent de la ferme de la Guichardière, à Dollon. Le circuit court est une volonté forte pour Estelle. « Je me fournis à 70 % en produits locaux. Le critère principal, c’est la qualité. »
En cuisine, c’est Hélène, une cheffe recrutée dès l’ouverture, qui magnifie les produits.
J’ai eu de la chance de tomber sur elle, ça s’est fait rapidement. En plus, elle a la double casquette salé/sucré grâce à son expérience.
Du salé pour le restaurant, mais le comptoir à gâteaux côté sucré pour le salon de thé est tout aussi important pour une petite pause gourmande dans la journée. « On propose du thé, du café et même du chocolat viennois avec une chantilly maison. Ensuite, la carte des gâteaux change tous les jours. »
Côté salé, le plat du jour reste deux midis à la carte avant de changer. « Et on a une petite carte snacking, omelette, croques, salade… qui elle changera en fonction des saisons. »
La jeune gérante est contente du lancement de son établissement. « Il va me falloir recruter rapidement quelqu’un en salle. » De bon augure. « J’ai déjà réussi à fidéliser la clientèle, ils reviennent c’est bon signe. » Estelle veut créer « un lieu de partage », et elle semble en passe de réussir son pari !
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