Direction le Haut-Marais. Juste avant l’arrivée de l’été, Flair s’offre une boutique éphémère à Paris. Installée au 21, rue Debelleyme (IIIe arr.), dans un espace de 37 mètres carrés, la marque de mode féminine fondée par Clémence Wurtz à l’automne 2017 y commercialise sa douzième collection de bodys au charme discret.

Positionnée sur un segment très haut de gamme, avec une confection Made in France, la DNVB Flair qui réalise 85% de son chiffre d’affaires avec le e-commerce a pris goût au format éphémère. Elle multiplie des pop-up stores depuis 2018, année de sa collaboration avec l’enseigne Monoprix qui l’avait repérée sur Instagram.
“C’est notre sixième pop-up, sourit Clémence Wurtz. On en a fait principalement à Paris, mais également un dans le grand magasin Saks à New-York en octobre 2021.” Celui-ci, ouvert pendant trois semaines, du 31 mai au 18 juin, affiche une ambiance chaleureuse, intimiste et estivale. L’espace est décoré par de grandes photographies un brin vintage, tirées de la campagne shootée à Aix-en-Provence, et par des citronniers, une scénographie florale imaginée par Kaki Paris.
Un énième essai avant une prochaine implantation retail. “Comme le 21, rue Debelleyme c’est une adresse qu’on adore, avec son grand panneau à côté de l’entrée, on y revient pour trois mois, en fin d’année, également en pop-up avant d’ouvrir notre propre boutique en septembre 2024 dans le même quartier”, ajoute sa fondatrice, secondée par Charlène Collette à la direction générale de Flair depuis septembre 2021.
Une collection estampillée Made In Troyes
Cette griffe née sur le web peut se targuer d’avoir vendu plus de 30.000 bodys depuis sa création il y a six ans. Parmi ses best-sellers: le modèle “Christy”, un body en velours noir envoûtant de douceur et de sensualité commercialisé à 185 euros, et le “Joséphine”, avec son encolure cœur et son décolleté carré dans le dos proposé à 155 euros.
Elégantes et raffinées, ces pièces signatures sont fabriquées à Troyes (Aube) dans un tissu galbant tricoté dans des ateliers locaux, elles affichent des découpes audacieuses, telle une finition tanga avec des élastiques plats pour éviter les marques peu flatteuses sous les vêtements.

Depuis 2017, la marque a grandi, comme son vestiaire. Flair a ainsi élargi son catalogue avec des nouvelles pièces de prêt-à-porter féminin, comme trois robes noires (vendues de 275 à 295 euros), un ensemble (trop-top et pantalon évasés) très chic brodé de fil doré, et des maillots de bain au style intemporel, déclinés en noir et en blanc (de 125 à 185 euros). Pour l’été, la marque signe une collab’ de sept paires de boucles d’oreilles dorées avec Les Modettes, une boutique troyenne.
”L’an dernier, on a dépassé le million de chiffre d’affaires et on table sur le double en 2023″, détaille Clémence Wurtz sa fondatrice, qui était précédemment en charge de la communication et du marketing chez Uber. Aujourd’hui, l’export représente 15% de l’activité de Flair. Les trois quarts des ventes sont faites dans la région parisienne, suivie par des métropoles comme Marseille, Lyon et Bordeaux.
Si Flair collabore avec les applications Choose et The Bradery, pour mettre en vente ses archives et anciennes collections, la marque propose également une offre de seconde main sur son e-shop. Baptisée “Réincarnation”, cette plateforme, qui a été imaginée en partenariat avec Faume, permet aux clientes de revendre leurs bodys en échange de bons d’achat.
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