« Beaucoup d’agences vendaient de la visibilité ou de la notoriété, mais peu reliaient concrètement les actions marketing au chiffre d’affaires. Je voulais créer une agence qui casse ces silos », se souvient-il.
Cinq ans plus tard, Growth Room est passée d’une personne travaillant de son studio dans le 18e arrondissement (crise sanitaire oblige) à une équipe de plus de 35 consultants à plein temps dans des bureaux en plein cœur de Paris. L’agence Growth Marketing s’est, elle, imposée comme une référence dans l’acquisition digitale, en France comme en Europe.
Une aventure née d’une obsession : le résultat
Dès ses débuts, Growth Room se distingue par une approche hybride : ni purement créative, ni purement technique, mais orientée business. « Notre ligne directrice est claire : chaque euro investi par un client doit avoir un retour tangible, qu’il s’agisse de leads qualifiés, de ventes ou de nouveaux marchés », explique Bastien Daeninck, associé et directeur commercial.
L’histoire de Bastien avec Growth Room commença justement dans le premier coworking que la jeune agence (4 personnes à l’époque) avait loué. À l’époque, il travaillait dans la startup du bureau d’en face. Après des soirées à discuter Growth Marketing avec l’équipe, il a décidé de les rejoindre en tant que premier commercial, avant de gravir les échelons et devenir associé.
Ils se rendent compte que la problématique des agences digitales à l’époque est claire : elles regardent leur croissance de chiffre d’affaires, construisent des campagnes mais ne réfléchissent pas au “pourquoi”, ni à leur rentabilité réelle.
Cette philosophie prônée par Growth Room d’avoir un recul et un pilotage des campagnes véritablement business, attire rapidement des acteurs exigeants, lassés des campagnes marketing trop déconnectées de leurs objectifs commerciaux. Les premiers succès font boule de neige : la jeune agence signe ses premiers clients français et internationaux, comme Devialet, ou bien IonQ, l’un des leaders mondiaux de l’informatique quantique.
Quatre pôles d’expertise, une méthodologie intégrée
Aujourd’hui, Growth Room articule son savoir-faire autour de quatre pôles complémentaires, leur permettant de tacler 80% des problématiques des entreprises en acquisition / conversion / retention / revenu :
- Ads : campagnes performantes sur Google SEA, Meta Ads, LinkedIn Ads et d’autres régies publicitaires. L’agence met un accent particulier sur le tracking pour mesurer concrètement l’efficacité des investissements.
- Sales Ops : stratégies de prospection multicanales (emails, LinkedIn, ABM pour Accound Based Marketing) afin de générer des rendez-vous qualifiés. Ici, l’exigence est double : pertinence des audiences visées et qualité du discours.
- SEO IA : un positionnement pionnier, qui combine SEO classique et optimisation pour les LLM (modèles d’IA générative comme ChatGPT, Perplexity ou Gemini). L’objectif : s’assurer que les marques soient visibles non seulement sur Google, mais aussi dans les réponses de ChatGPT et consort.
- RevOps (Revenue Operations) : mise en place, pilotage d’outils CRM et de marketing automation (HubSpot, Salesforce, Klaviyo) pour transformer l’acquisition en chiffre d’affaires mesurable.
« Ce qui fait notre différence, c’est d’intégrer tous ces leviers dans une logique unique : acquisition, activation, rétention », résume Charles de Gabrielli de Gubbio, associé et directeur général.
De Paris à l’international
Si la majorité des clients de Growth Room sont encore français, l’agence s’est rapidement ouverte aux marchés étrangers. Ses consultants, tous bilingues anglais, accompagnent aujourd’hui des entreprises au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne, en Italie, en Suisse, en Belgique, au Canada et aux États-Unis.
Cette dimension internationale se traduit par des références de poids :
- Accor, accompagné sur des campagnes B2B ;
- Toyota Material Handling, pour des stratégies digitales via Google, LinkedIn et de prospection ;
- Devialet, marque française emblématique du e-commerce, accompagnée sur ses campagnes publicitaires en France et sur les marchés internationaux.
« Ce qu’on aime, c’est la diversité. Passer d’un projet dans le luxe à une mission dans l’industrie, puis au SaaS B2B, c’est ce qui nourrit notre expertise », explique Sacha Azoulay.
L’internationalisation comme terrain de jeu
Au fil des missions, Growth Room a développé une compétence clé : l’accompagnement go-to-market. Qu’il s’agisse d’une entreprise étrangère qui souhaite s’implanter en France, ou d’une PME française qui veut accélérer en France ou conquérir un marché, l’agence sait adapter son approche.
« Lancer une marque aux US n’a rien à voir avec un lancement en Allemagne. Les canaux, les messages, la réglementation : tout change. Notre rôle est de sécuriser l’investissement en construisant un plan adapté à chaque marché », souligne Bastien Daeninck.
Cette expertise repose sur un socle data-driven (analyser finement les signaux de performance) et une connaissance terrain, nourrie par des campagnes menées dans plus de dix pays.
Anticiper la révolution des LLM
Alors que le marché du marketing digital évolue vite, Growth Room a pris une longueur d’avance sur un sujet stratégique : l’impact des LLM (Large Language Models).
« Si demain une entreprise tape sa question sur ChatGPT plutôt que sur Google, comment s’assurer que votre entreprise apparaisse dans la réponse ? », interroge Sacha Azoulay.
Pour répondre à cette question, Growth Room a développé une offre de SEO IA. Le principe : créer des contenus structurés et explicites, facilement repris par les modèles d’IA, avec un maillage interne intelligent et une approche sémantique large.
Une croissance sélective et structurée
En quatre ans, Growth Room est passée d’une petite équipe entrepreneuriale à une agence de plus de 35 collaborateurs, avec un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros et une croissance proche de 30 % par an.
Mais l’agence se refuse à devenir une “usine à clients”. « Nous avons fait le choix de rester sélectifs. Chaque mission doit avoir du sens et de l’impact. On préfère accompagner moins d’entreprises, mais le faire mieux », insiste Blanche Vielle, associée et directrice des pôles Sales et Revenue operations.
Cet ADN sélectif séduit aussi bien des startups en hypercroissance que des grands groupes internationaux, qui recherchent un partenaire stratégique plus qu’un simple exécutant.
Une vision claire pour demain
À l’heure où le marketing est saturé de buzzwords, Growth Room assume une conviction simple : le marketing ne vaut que s’il génère de la valeur business tangible.
L’ambition de Growth Room pour les prochaines années est double :
- Démocratiser le growth marketing ROIste en France et à l’international, en continuant d’accompagner des entreprises de toutes tailles sur des dispositifs mesurables.
- Explorer les potentialités de l’IA, que ce soit pour automatiser certaines tâches, enrichir l’analyse de données ou optimiser la création de contenus intelligents.
« Dans 3 ans, toutes les agences digitales qui ne prendront pas le virage de l’IA feront faillite. Celles qui resteront en vie seront celles qui sauront s’adapter au modèle d’agence hybride IA », conclut Sacha Azoulay.
Conclusion
De Paris à l’international, Growth Room trace sa route comme l’un des acteurs de référence du growth marketing en Europe. Ni agence créative déconnectée, ni cabinet purement technique, l’entreprise s’est imposée dans un entre-deux : la stratégie au service du résultat mesurable.