Elle a 21 ans et un CV déjà bien rempli. Mareva Machel fait partie des 30 prétendantes en compétition sur la scène du Zénith d’Amiens le 6 décembre prochain pour remporter le titre de Miss France 2026. L’Île-de-France est représentée par cette jeune femme trilingue qui rêve marcher dans les pas de Diane Leyre, couronnée il y a trois ans. La candidate dispose d’un sérieux avantage dans la compétition grâce à l’expérience de plusieurs de ses proches qui ont déjà participé à ce genre de concours à l’autre bout du monde. Elle témoigne auprès de Télé-Loisirs, partenaire officiel de l’élection.
Mareva Michel (Miss Île-de-France 2025 pour Miss France 2026) raconte l’origine de son prénom : “C’est en regardant l’élection de Miss France…“
Télé-Loisirs : Qu’est-ce qui vous a motivée à vous présenter à l’élection ?
Mareva Michel, Miss Île-de-France 2025 : C’est tout d’abord un héritage familial de ma maman et de ma tante. Ma mère est Mexicaine, mon père est Français. Je suis née et j’ai grandi dans les Yvelines, j’ai fait toute ma vie ici, mes études etc. Ma maman a été Miss au Mexique, ma tante aussi. Et elles m’ont toujours dit que c’était une superbe aventure, que ça forge aussi une femme, que si tu as l’opportunité de le faire, il faut le faire. Depuis petite, cet univers me plaît beaucoup. Puis mon prénom, Mareva, n’est pas anodin. Mes parents l’ont choisi parce qu’ils ont vu l’élection de Mareva Galanter et Mareva Georges, deux Miss Tahiti. C’est en regardant l’élection de Miss France que l’idée leur est venue. J’ai voulu attendre le bon moment, je n’ai pas voulu me précipiter car je veux aller loin et viser haut. Cette année, je suis motivée à tenter ma chance puisque j’ai terminé ma quatrième année d’école de commerce à l’ESSEC, que j’ai fait en parcours anglophone. J’ai pour projet de faire le master pour avoir le full package.
Votre mère et votre tante ont-elles été élues au niveau national ?
Non, ce ne sont pas des Miss nationales. Ma tante a participé à Señorita Colima en 1993 ou 1992, je crois. Et ma mère et ma tante ont toutes les deux été Reina del Estudiante [Reine des étudiants, N.D.L.R] car il y avait un concours de beauté où ils sélectionnaient la Miss de chaque grosse université du Mexique. Et les concours de Miss là-bas s’appellent Señorita suivi du nom de la commune.
Mareva Michel (Miss Île-de-France 2025 pour Miss France 2026) : “J’aime bien les sensations extrêmes“
Quelle cause défendez-vous pendant votre règne ?
Le côté associatif est quelque chose que je mène depuis petite, ce n’est pas juste maintenant parce que je participe à Miss France. J’ai eu l’occasion de m’engager dans diverses associations dès le lycée. J’étais bénévole à Espérance Banlieues, une école associative qui offre l’accès à l’éducation aux enfants qui proviennent de milieux défavorisés. Je faisais de l’aide aux devoirs. Ensuite, j’ai été engagée aussi à l’échelle internationale au Mexique, où pendant un mois j’étais en immersion totale dans une école qui aide les enfants qui sont victimes du syndrome de trisomie 21 et du syndrome de Down. Et maintenant qu’il y a les Miss, il y a un autre combat que je mène avec beaucoup de fierté et de cœur aussi, celui contre le cancer du sein. Je suis marraine de l’association Aidons la Recherche, qui encourage la recherche contre le cancer du sein. Depuis que je suis Miss Yvelines, j’ai eu l’occasion de faire un tas d’événements qui récoltent un maximum de fonds pour cette association. Et elle reverse chaque année un gros chèque à l’Institut Curie afin de financer ou pouvoir faire naître des projets innovants capables d’améliorer le traitement des patientes qui sont victimes de cancer du sein.
Êtes-vous sportive ?
Oui, je suis passionnée de sport extrême. Mon papa m’a transmis sa passion pour le kite surf, j’en fais depuis l’âge de 13 ans, et j’aime beaucoup le snowboard aussi. D’ailleurs, je me suis cassé les deux bras en snowboard lorsque j’avais 15 ans, la veille de Noël. Mais j’adore toujours autant les sports extrêmes même si c’est un peu compliqué d’en pratiquer en Île-de-France. [rires]
Et puis avec votre statut de Miss, peut-être que vous faites un peu plus attention…
Je fais un petit peu plus attention, mais ça ne m’empêche pas d’en faire ! J’aime bien les sensations extrêmes. Mais c’est vrai qu’à Paris, je fais beaucoup de pilates, de yoga aussi, et là, depuis que j’ai gagné l’élection de Miss Île-de-France, j’ai pu faire des cours d’électrostimulation.
Mareva Michel (Miss Île-de-France 2025 pour Miss France 2026) : “C’est une aventure de rêve“
Si vous remportez le titre de Miss France 2026, à qui ira votre première pensée ?
À tous les Français, à toutes les personnes aussi qui m’ont aidée de près ou de loin. C’est impressionnant de voir le nombre de personnes qui sont derrière moi, qui me soutiennent sur les réseaux sociaux mais aussi dans la vraie vie. Il y a toutes les personnes de mon entourage, toutes les personnes qui m’envoient énormément de force, de bienveillance. Je ne peux pas vivre cette aventure toute seule, je la vis avec et grâce à eux. Donc, ma première pensée ira à tous les Français puisqu’ils auront fait de moi leur Miss France 2026.
Quelle est la dernière série que vous avez regardée ?
J’adore le cinéma, les séries, les films, je peux en consommer mais sans modération. Mais par contre, la dernière fois que j’ai ouvert Netflix, je crois que c’était pour commencer, dans l’avion, la deuxième saison de Mercredi ! Je n’ai plus trop le temps car si on a l’occasion de rentrer dans une chambre et se reposer, on se repose. En tout cas, c’est ce que le comité nous recommande de faire.
Aimeriez-vous travailler dans les médias si l’occasion se présente ?
Pourquoi pas. Je viens d’avoir mon diplôme de marketing digital et au cours de mon cursus j’ai pris des matières comme l’entrepreneuriat, la publicité, le marketing, pour élargir le spectre. J’aimerais bien me spécialiser soit en entrepreneuriat soit en marketing, mais peut-être qu’après les Miss, j’aurai d’autres opportunités aussi. C’est une aventure de rêve, un accélérateur de carrière dans tous les cas. Je compte donc donner le meilleur de moi-même. J’espère que ça se verra aussi le soir du prime en essayant de faire rayonner l’Île-de-France comme l’a fait Diane Leyre en 2022.