quelles aides puis-je demander ?


Se lancer en indépendant soulève un grand nombre de questions : qui peut m’aider à me lancer ? M’assister dans mes démarches administratives ? Quelles sont les aides auxquelles je peux prétendre ? Découvrez qui peut vous aider à vous lancer en indépendant ainsi que toutes les aides que vous pouvez demander lors du lancement de votre activité !

Démarrer une activité d’indépendant : qui peut m’aider à me lancer ?

Lorsque l’on se lance en tant qu’indépendant, les nombreuses questions sans réponses que vous vous posez sont susceptibles de vous freiner dans votre projet ou pire, de vous y faire renoncer. Sachez qu’il existe pourtant des astuces à connaître pour vous permettre de vous lancer sereinement ainsi qu’un écosystème complet d’acteurs qualifés pour vous aider.Formation webmarketing

La première étape quand on se lance est de choisir son statut juridique. Malgré le flot d’informations disponibles sur internet, il est parfois compliqué de comprendre quel est le bon statut à choisir et quelles sont les conséquences juridiques de ce statut.

La bonne nouvelle, c’est que des legaltech et des juristes indépendants proposent des consultations juridiques. Attention, il s’agit d’informations juridiques et non de conseil. Vous aurez les informations nécessaires pour faire votre choix, mais le professionnel du droit ne choisira pas votre structure à votre place.

Si vous avez besoin d’un conseil personnalisé, vous pouvez également vous tourner vers un avocat ou un expert-comptable.

Le portage salarial : une assistance renforcée pour les indépendants

Le portage salarial est une option peu connue par les indépendants et nombreux sont surpris par cette option qui leur permet de bénéficier de la sécurité d’un CDI, tout en conservant leur liberté d’indépendant.

Le portage consiste en une relation contractuelle entre :

  • Un salarié porté (l’indépendant) ;
  • Une entreprise cliente (pour qui il réalise la mission) ;
  • Et l’entreprise de portage salarial, qui fournit un contrat de travail à l’indépendant, collecte son chiffre d’affaires et lui reverse son salaire en portage salarial sous la forme de fiches de paie.

Le portage laisse une grande flexibilité à l’indépendant dans son travail, il reste libre de choisir ses clients et ses missions, et de négocier ses prix. Il est libre de gérer son temps de travail et ses congés et n’a aucun lien hiérarchique vis-à-vis de son client ou de l’entreprise de portage salarial.

C’est une solution idéale pour les indépendants qui veulent limiter au minimum leurs démarches administratives. Ce statut ne nécessite pas de création d’entité juridique ni de déclaration spécifique et n’est associé à aucune obligation comptable. C’est l’entreprise de portage salarial qui réceptionne les paiements, gère les cotisations et le paiement de l’impôt sur le revenu (via la procédure de prélèvement à la source).

Échanger avec des indépendants et se former : les clés pour se lancer dans les règles de l’art

Échanger avec d’autres indépendants : apprendre de l’expérience des autres

Il existe aujourd’hui de nombreux moyens pour échanger avec des indépendants de votre secteur d’activité et éviter ainsi de potentielles erreurs de lancement. C’est pourquoi il est important de vous construire et d’entretenir un réseau solide.

Cela vous permettra de créer des liens avec d’autres indépendants et d’acquérir de nouvelles connaissances. Vous pouvez rencontrer d’autres indépendants par les biais suivants :

  • Les communautés de freelance : vous permettent de poser des questions sur le lancement d’une activité en indépendant, échanger avec d’autres personnes en fonction de votre secteur d’activité et de vos centres d’intérêt. Aujourd’hui, ces communautés ne se limitent plus aux forums, mais s’étendent sur vos plateformes préférées : communautés slack, discord et même reddit… les indépendants sont partout ! 
  • Les blogs et chaînes Youtube : vous permettent de faire votre veille et de conserver les articles, vidéos et informations qui vous aideront à vous lancer en indépendants ;
  • Les réseaux sociaux : vous permettent de suivre des comptes de juristes, d’indépendants dans votre secteur ou encore de personnes inspirantes qui vous motiveront à vous lancer.

Se former : s’assurer d’être prêt avant de se lancer

La formation est une étape essentielle avant de se lancer. Si votre projet d’activité d’indépendant consiste en l’exercice du même métier que celui que vous exerciez en tant que salarié, la formation sera moins importante, mais elle sera essentielle durant votre activité pour rester concurrentiel.

Si vous souhaitez commencer une nouvelle activité, vous avez la possibilité de demander un congé pour création d’entreprise. Ce congé vous permet de suspendre temporairement votre contrat de travail pour lancer votre projet de création d’entreprise.

Bon à savoir : vous ne percevrez aucune rémunération durant ce congé, mais si vous changez d’avis sur votre nouvelle vie d’indépendant, vous pourrez réintégrer votre poste dans les mêmes conditions que celles dans lesquelles vous l’aviez quitté.

Il existe différents moyens de se former :

  • Suivre des MOOCS et des formations en ligne : de nombreuses formations existent pour vous aider à vous lancer, grâce auxquelles vous pouvez avoir accès à des formations juridiques, administratives ou encore opérationnelles pour votre lancement en indépendant ;
  • Écouter des webinaires : il existe un très grand nombre de webinaires gratuits portant sur des thèmes administratifs, stratégiques ou encore sur le marketing ;
  • Etc.

Tout d’abord, il est important de comprendre que les modalités de rupture de votre contrat de travail détermineront les dispositifs d’aide à la création dont vous pourrez bénéficier. Certains dispositifs sont réservés aux allocataires Pôle emploi (vous pouvez devenir allocataire Pôle emploi si vous faites l’objet d’un licenciement, si vous avez signé une rupture conventionnelle ou si vous avez démissionné dans certaines conditions). 

Cela étant dit, voici la liste des principales aides dont vous pouvez bénéficier sous conditions :

  • Le maintien de vos ARE : les ARE sont vos allocations Pôle emploi. Ce dispositif vous permet de concilier le maintien de vos allocations et la création de votre entreprise. Attention, la règle varie selon le choix de votre structure. Par exemple, si vous choisissez de créer une micro-entreprise, alors 70 % de votre chiffre d’affaires est soustrait aux calculs de vos ARE. En revanche, si vous décidez de créer une SASU, vous pourrez conserver l’entièreté de vos ARE à condition que vous ne vous versiez pas de rémunération avec votre structure.

Bon à savoir : dans la plupart des cas, il est également possible de cumuler ses revenus en portage salarial avec les aides au retour à l’emploi (ARE) versés par Pôle emploi.

  • ACRE : ce dispositif de l’URSSAF vous permet d’être exonéré d’une partie ou de la totalité de vos cotisations sociales la première année d’exercice. Encore une fois, cette aide diffère également selon la forme juridique choisie : si vous créez une micro-entreprise, vous serez exonéré à 50 % de vos cotisations sociales alors que si vous créez une SASU ou une EURL, vous serez exonéré à 100 % de vos cotisations (en dessous d’un certain montant de rémunération d’environ 30 000 euros) ;
  • ARCE : il s’agit d’un différent mode de versement de vos ARE. Ce dispositif vous permet de toucher 45 % de vos droits en deux fois : une première partie à la création de votre entreprise et une deuxième 6 mois après. En revanche, les 55 % restants ne vous seront pas versés.

Il existe également un certain nombre d’aides locales ou particulières en fonction de la nature de votre activité ou de votre situation. Vous pouvez ainsi vous rapprocher de la mairie du lieu de votre activité.



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