tout ce que vous devez savoir pour vous lancer dans l’entrepreneuriat


Lorsqu’on souhaite se lancer seul dans la création d’une entreprise, il existe plusieurs étapes à respecter. Dans un premier temps, vous devrez prendre certaines décisions comme choisir votre mode de rémunération ou encore votre implication dans l’entreprise afin de déterminer votre statut juridique. Puis, vous allez être confronté aux démarches de création de votre structure. Et enfin, vous devrez respecter plusieurs obligations administratives post-création. Découvrez toutes ces étapes et soyez prêt à vous lancer en tant que solopreneur !

Les démarches de pré-création essentielles

Penser son offre et préparer son lancement

Avant de créer son entreprise, il est important d’avoir quelques coups d’avance en travaillant sur plusieurs points :Formation webmarketing

  • Bien penser son offre et fixer ses prix : une fois vos tarifs communiqués, il sera compliqué d’en changer. Il est donc essentiel de communiquer sur une offre qui a été bien réfléchie en amont. Ne vous précipitez pas, vous avez le temps.
  • Savoir comment atteindre sa cible : adopter une stratégie de lancement en amont est utile pour savoir sur quels réseaux sociaux, vous choisissez de communiquer ou encore quels événements vous souhaitez organiser. Profitez-en pour commencer à préparer votre site internet si vous souhaitez en utiliser un.
  • Préparer quelques contenus en amont : si vous décidez de communiquer sur les réseaux ou sur votre site internet, pensez à préparer des contenus en amont afin que votre communication soit régulière. Ces contenus prennent du temps à rédiger, il ne faut pas négliger cette étape.

Bon à savoir : si vous engagez des frais dans ces premières étapes, ne vous inquiétez pas, vous pourrez récupérer ces dépenses si vous créez une société. Il suffira de faire un PV de récupération des dépenses et votre société vous remboursera ces sommes. Attention, en revanche, à bien garder vos justificatifs.

Choisir son statut juridique en fonction de sa situation

Choisir son statut de freelance n’est pas chose facile, car il en existe plusieurs : la micro-entreprise, l’entreprise individuelle, la société unipersonnelle ou encore le portage salarial. Chaque statut correspond à des besoins et des envies différentes, vous devez donc prendre le temps d’étudier chaque statut avant de vous lancer.  

Déterminer ses objectifs et ses besoins de rémunération

Un des critères déterminant afin de choisir votre statut juridique est de définir vos objectifs et vos besoins de rémunération. Avez-vous besoin d’une rémunération mensuelle ? Cumulerez-vous cette activité avec une activité salariée et donc une rémunération annuelle pourrait-elle convenir ? Il est important de répondre à ces questions avant de vous lancer.

Vous avez ainsi la possibilité de vous lancer avec une micro-entreprise, une entreprise individuelle ou une société (SASU ou EURL).

Si vous avez besoin d’une rémunération mensuelle, la micro-entreprise peut être une structure adaptée, car vous pouvez disposer librement de tout ce que vous encaissez : votre chiffre d’affaires sera votre rémunération. Vous n’avez pas de justificatif à apporter pour profiter de cet argent.

Attention, il existe des plafonds de chiffre d’affaires pour pouvoir profiter de ce statut et vous devez payer des cotisations sociales mensuelles sur ce chiffre d’affaires (11% pour une activité de vente ou 22 % pour une activité de prestation de services).

En revanche, si vous optez pour une entreprise individuelle ou une société, les cotisations sociales sur vos rémunérations sont un peu plus élevées (70 à 80 % pour une SASU, 45 % pour une EI ou une EURL) et vous devez fournir des PV de rémunération afin de justifier ces rémunérations. Ces montants sont donc à prendre en considération lorsque vous ferez le choix de votre statut juridique. Il sera peut-être plus compliqué de se rémunérer tous les mois avec une société. 

S’interroger sur le temps dédié à l’administratif de la structure souhaitée

Une fois de plus, il existe une différence majeure entre la micro-entreprise et les autres statuts concernant le temps consacré à la gestion de votre structure.

Si vous optez pour la micro-entreprise, vous n’avez pas de comptabilité à tenir. Vous n’avez qu’à ouvrir un compte dédié à votre activité (il ne s’agit pas obligatoirement d’un compte professionnel) et à tenir un livre de recettes.

En revanche, si vous optez pour une entreprise individuelle ou une société, vous devrez tenir une comptabilité, clôturer vos comptes en fin d’année et fournir un certain nombre de justificatifs de gestion (PV de rémunération, PV d’approbation des comptes, etc.).

Et le portage salarial ? C’est un statut peu connu qui permet pourtant de bénéficier de la sécurité d’un CDI ET de la liberté d’un indépendant.

Vous restez libre de choisir vos clients et vos missions, de gérer votre temps de travail et vos congés et il n’y a aucun lien hiérarchique vis-à-vis de l’entreprise de portage salarial.

C’est une solution idéale si vous souhaitez limiter vos démarches administratives. Ce statut ne nécessite pas de création d’entité juridique ni de déclaration spécifique et n’est associé à aucune obligation comptable. C’est l’entreprise de portage salarial qui s’occupe de tout : réceptionner vos paiements, gérer vos cotisations et payer vos impôts.

Les démarches juridiques et administratives pour créer son entreprise

Après avoir choisi le statut juridique qui vous correspond, vous pourrez passer aux démarches de création !

Comment créer son auto-entreprise ou son entreprise individuelle ? Il suffit de faire votre déclaration de début d’activité sur le guichet unique de l’INPI (soit au régime micro, soit au régime réel).

Comment créer sa société ? Les démarches sont un peu plus complexes. Il faut créer ses statuts, ouvrir un compte bancaire professionnel et y déposer un capital social. Publier une annonce dans un journal d’annonces légales puis envoyer un dossier d’immatriculation sur le site du guichet unique de l’INPI.

Comment profiter du portage salarial ? Il suffit de signer un contrat avec une société de portage.  Généralement, les sociétés de portage se rémunèrent sur un pourcentage de votre chiffre d’affaires et divers frais.

Il existe cependant des solutions récentes, plus avantageuses, qui vous proposent un abonnement à un tarif fixe, quel que soit votre chiffre d’affaires.

Bon à savoir : il existe plusieurs aides pour les indépendants que vous pouvez demander au moment de la création de votre entreprise.

Les démarches post-création

Pensez à déposer votre nom à l’INPI

Une fois que votre statut est créé, vous pouvez protéger votre nom et le déposer auprès de l’INPI. Cette protection vous permettra de pouvoir jouir du nom que vous allez utiliser pour vous faire connaître. Si vous ne déposez pas votre nom et que quelqu’un l’utilise et le protège à votre place, vous pourrez ne plus avoir le droit d’utiliser ce nom. Une fois que vous serez connu sous ce nom, il sera compliqué pour vous d’en changer. 

Les démarches administratives post-création à respecter

Quelques jours après avoir créé votre entreprise, vous allez avoir quelques démarches à effectuer :

  • Envoyer un formulaire joint à un courrier que vous allez recevoir : le mémento fiscal. 
  • Vous créer un espace sur impôt.gouv.fr afin de pouvoir faire vos déclarations d’impôts et de TVA.
  • Si vous avez créé une société : commander les registres obligatoires.

Une fois que vous aurez réalisé ces trois démarches, il ne vous restera plus qu’à gérer votre société.

Pensez bien à vous mettre en conformité : munissez-vous de conditions générales de vente (CGV), de mentions légales et d’une charte des données personnelles. Pensez aussi à conserver vos factures pendant au moins 10 ans.



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