Les VPN ont un rôle important à jouer pour assurer la sécurité des militants en ligne ; des journalistes, des avocats et des défenseurs des droits humains de tous bords utilisent ce logiciel pour éviter l’attention du gouvernement. Cependant, la meilleure façon de savoir exactement ce dont ce groupe a besoin est de leur demander. Cette année, ExpressVPN a organisé un atelier à RightsCon pour faire exactement cela.
RightsCon est probablement l’événement le plus important de l’agenda social de tout militant des droits humains. Il se tient chaque année dans un lieu différent (cette année, c’était à San Jose, au Costa Rica) et rassemble des personnes de partout qui souhaitent travailler ensemble et créer un monde numérique meilleur. Si vous souhaitez discuter de la manière d’empêcher les entreprises et les gouvernements d’enfreindre nos droits en ligne, RightsCon est le meilleur endroit pour le faire.
Pour aider à organiser l’atelier – et à garder quelques dizaines de militants fougueux en ligne – nous avons invité cinq experts, chacun avec son propre point de vue sur la façon dont la société civile et la technologie peuvent et doivent travailler ensemble. Pour diriger les activités, nous avions notre propre Lauren Hendry Parsons, responsable des communications mondiales d’ExpressVPN et défenseure de la confidentialité (en parlant de feu).
Les autres participants étaient Francesca Bosco, stratège senior au Institut CyberPeace, une ONG qui s’efforce d’améliorer les relations pacifiques en ligne ; Rhona Tarrant, rédactrice en chef chez Récit, un fil de presse sur les réseaux sociaux ; et Fergus O’Sullivan, un journaliste indépendant qui a beaucoup écrit sur les VPN. Le dernier membre de notre quintette était le Electronic Frontier Foundation responsable de la recherche, Shirin Mori.
Dans les semaines qui ont précédé la RightsCon, le groupe s’est réuni plusieurs fois pour déterminer exactement sur quoi porterait la session. Finalement, nous nous sommes arrêtés sur deux questions clés : quels sont les problèmes auxquels les militants sont confrontés en ce qui concerne leur sécurité en ligne, et quelles solutions proposent-ils pour les résoudre ?
Le résultat était pour le moins surprenant. En tant qu’entreprise de VPN, nous nous attendions à entendre parler principalement de la nécessité pour les gens d’éviter la surveillance et de contourner les blocages, mais ce n’était qu’une partie des problèmes rencontrés quotidiennement par nos militants.
Par exemple, les militants américains confrontés à la violence policière se sont principalement concentrés sur la manière d’empêcher les autorités de découvrir la véritable identité des organisateurs via leurs réseaux sociaux. Ce qui est également ressorti, c’est combien de personnes actives dans le plaidoyer étaient, tout simplement, terrifiées par leurs téléphones et le risque de sécurité massif qu’ils posaient.
Les solutions proposées par les participants étaient tout aussi diverses. Alors que certaines personnes étaient parfaitement servies par les VPN sur le marché en ce moment – même si un peu de cryptage supplémentaire ne ferait probablement pas de mal – d’autres ont exprimé leur inquiétude quant à ce que les autorités pourraient faire pour briser la protection existante. Après tout, même le meilleur VPN ne vous aidera pas contre les logiciels espions installés subrepticement sur votre téléphone ou contre quelqu’un qui traque la page Facebook de votre mère.
Alors que certaines des solutions impliquaient des correctifs de haute technologie, beaucoup étaient en fait de basse technologie ou même sans technologie. Après tout, l’amélioration du cryptage ou des protocoles VPN n’aidera pas si votre appareil est physiquement inspecté ou si l’infrastructure Internet de votre pays est complètement coupée.
Certaines des plus intéressantes impliquaient la création de systèmes d’exploitation téléphoniques open source entièrement nouveaux, ainsi que la sécurisation des transferts en personne, par exemple en utilisant des clés USB sécurisées pour transmettre des informations. D’autres idées que nous avons entendues étaient aussi variées que le réacheminement du Web par des moyens analogiques (comme les anciens signaux de radio ou de télévision) et la protection des dénonciateurs par des voies législatives.
Nous avons appris et découvert beaucoup de choses, en grande partie surprenantes, et au cours des prochaines semaines, nous rendrons compte en détail de tout ce qui s’est passé pendant l’atelier, ainsi que de prendre contact avec les participants qui ont laissé leurs coordonnées. Si vous souhaitez être impliqué dans le processus, veuillez nous contacter à safe@expressvpn.com et surveillez cet espace pour d’autres mises à jour.