Si les demandes commencent à s’accélérer sur la plateforme, c’est parce que Maxime est un véritable passionné et expert en publicité sur la toile. Ses journées sont rythmées par un travail quotidien de gestion des campagnes afin de s’assurer que tout se déroule bien et que rien n’a été stoppé durant la nuit. Mais son job consiste également à se tenir informé des différentes évolutions techniques de Google, mais pas que. “Une partie de ma journée est dédiée à l’apprentissage. J’étudie les autres techniques, les autres stratégies”. En ce moment, Maxime se penche sur le Consent Mode V2 de Google. Avec l’arrêt des cookies tiers, le géant du web a dû retravailler ses analyses marketing afin de suivre les utilisateurs. Pour comprendre cette évolution, il faut passer des heures et des heures à éplucher tout ce qui est dit à ce sujet.
Apprendre et se tenir informé des évolutions est aujourd’hui plus qu’essentiel. “Il faut savoir avant tout le monde, pour conseiller au mieux ton client”, assure le spécialiste. Car faire de la publicité en ligne, c’est également savoir sur quel CMS le site du client a été monté, en connaître ses spécificités et les plugins associés pour permettre une meilleure traçabilité et de meilleures conversions.
Travailler dans le secteur de la publicité digitale, c’est aussi être créatif. “Il me faut des sources d’inspiration. Régulièrement, je vais sur des outils pour voir les annonces des autres. Il est possible de le faire avec la librairie de Meta, Facebook Library, sur l’Ads transparency Center qui recense toutes les publicités ads ou encore sur TikTok qui a un outil similaire”.
Au-delà de ces différents points, se plonger dans les chiffres et dans les méandres de Google ads est l’un des aspects du métier préféré de Maxime. “L’analyse des données est le point sur lequel j’ai centré ma stratégie depuis 2012, basée sur les résultats.” Mais il y a bien évidemment des côtés qu’il apprécie moins. “Le plus compliqué est de devoir s’adapter au type de communication du client. Selon la nationalité, la façon de travailler n’est pas la même. Un client américain, veut des résultats. Il ne pose pas trop de questions et te laisse gérer. En France, on est plus méticuleux, on s’attarde sur les détails. En Espagne, ils parlent beaucoup plus. En Israël, les échanges sont toujours très directs, c’est leur manière de travailler, c’est culturel”. Une fois que l’on a compris, il est plus simple de s’adapter.