Devenu un rendez-vous « incontournable » pour l’écosystème digital africain, l’African Digital Summit revient pour une nouvelle édition, les 8 et 9 octobre à Casablanca. Promettant une expérience enrichissante et une « immersion totale dans le digital », l’événement organisé par le GAM apporte tout un lot de nouveautés
L’African Digital Summit (ADS) est de retour pour une nouvelle édition les 8 et 9 octobre prochains. Après avoir relevé plusieurs paris au fil des années, le « plus grand » événement digital d’Afrique rehausse encore la barre cette année, avec la « promesse d’une immersion totale dans les tendances internationales du digital », selon Youssef Cheikhi, président du Groupement des Annonceurs du Maroc (GAM), qui organise l’ADS.
En plus de keynotes inspirantes, des panels interactifs, des fireside chats captivants, ainsi que des masterclasses avancées, l’édition 2024 de cet événement apportera une série de nouveautés. Objectif : offrir aux professionnels du marketing, de la communication, du digital et des médias en Afrique un espace privilégié pour échanger, apprendre et s’inspirer des meilleures pratiques et innovations dans le secteur.
« Aujourd’hui, le monde du digital et du marketing connait des évolutions rapides, notamment avec l’essor de l’intelligence artificielle. Pour accompagner cette dynamique et répondre aux besoins des annonceurs ainsi qu’à l’écosystème marketing et communication au Maroc, cet évènement arrive à point nommé. Il permettra de mettre en lumière les dernières évolutions dans ce domaine », promet Cheikhi.
Un programme autour de 8 tracks thématiques, le sport à l’honneur
En lignée avec cette transformation accélérée, l’ADS présente cette année une nouvelle architecture pour son programme. Une première nouveauté est que le planning de cette édition a été élaboré par un comité scientifique, qui a conçu une organisation innovante permettant d’inclure des thématiques pointues et d’actualité, ainsi que d’optimiser l’engagement des participants dans l’ensemble des séances de débats, de networking et autres segments de l’événement.
Le fruit de cette démarche a été un programme « diversifié et dynamique » articulé autour de 8 tracks thématiques, couvrant des sujets de pointe tels que l’IA générative, le marketing et le branding, la publicité et la créativité, ainsi que l’e-commerce et le Retail Media. Une grande nouveauté dans le programme de l’édition 2024 est l’intégration de nouvelles industries, dont notamment le marketing sportif et l’e-sport.
L’introduction de l’industrie sportive est justifiée aussi bien par l’essor qu’elle connaît que par le contexte national. « À la veille de l’organisation par notre pays de la CAN 2025 et du Mondial 2030, il est important d’appréhender le marketing sportif, d’autant plus que l’IA jouera un rôle très important dans le fan engagement et le ciblage des campagnes pour plus d’efficacité et surtout pour faire rayonner la marque », explique Bouchra Rahim, présidente du comité scientifique.
En parallèle aux tracks thématiques, des tracks d’actualité et structurants sont aussi prévus. Ceux-ci se pencheront sur des sujets d’intérêt commun, comme le futur du travail ou encore la transformation digitale des médias. Au total, plus de 70 speakers, dont 40 % de femmes, sont attendus à l’ADS 2024.
Six espaces, dont un Digital Garden
L’ADS conserve les principaux concepts qui le composent, à travers six espaces distincts. Il s’agit en premier lieu de l’Executive Discussions, qui « mettent en relation les seniors du domaine et les invités venus de partout dans le monde », explique le président du GAM, ainsi que de l’ADS Plenary, « le cœur et réacteur de l’événement », qui verra sur deux jours la succession sur scène de keynoters et des panélistes pour débattre des différentes thématiques. De grandes plateformes internationales, telles que Google, TikTok, LinkedIn, et Salesforce seront représentées dans ces séances de discussion.
L’ADS Business Forum, « l’espace de networking par excellence », accueillera à son tour professionnels, entrepreneurs et dirigeants d’entreprises qui auront l’occasion de découvrir les marques marocaines et africaines qui présenteront leurs solutions innovantes. Se voulant une plateforme pour le rayonnement des talents digitaux du continent, l’ADS propose cette année un nouvel espace pour faire connaître les innovations des acteurs africains : le Digital Garden. Cet espace « inédit » sera dédié aux startups et constituera un hub technologique permettant aux jeunes entreprises de présenter leurs solutions et produits devant un parterre d’investisseurs, de partenaires et de clients potentiels.
Enfin, l’événement mettra à nouveau a en vedette les meilleurs talents digitaux. L’African Digital Awards, « la compétition qui récompense l’excellence dans le digital » revient pour une nouvelle édition, mais avec un nouveau format.
Première édition des African Digital Awards
Grande nouveauté de cette édition 2024 : les Moroccan Digital Awards deviennent les African Digital Awards. Ce changement marque une volonté de valoriser les initiatives digitales les plus innovantes sur l’ensemble du continent africain. La compétition se transforme ainsi en « une véritable célébration de l’excellence digitale à l’échelle africaine », commente le président du GAM.
Ces récompenses mettront à l’honneur les meilleures campagnes et projets digitaux, reflétant ainsi le dynamisme et l’ingéniosité́ du secteur en Afrique, indiquent les organisateurs. « Les African Digital Awards illustreront notre engagement à encourager la créativité́ et l’innovation dans l’écosystème digital, tout en favorisant l’émergence de talents et de pratiques exemplaires dans toute l’Afrique », ajoute Cheikhi.
Un autre objectif escompté de ce changement est de « favoriser la coopération entre les acteurs et écosystèmes digitaux africains », souligne Mehdi Alami, président du jury. Par ailleurs, estime-t-il, une compétition continentale permettrait de « stimuler la créativité au niveau de l’Afrique. Lorsqu’on va voir les meilleures cases, non seulement du Maroc mais de tous les pays qui nous entourent, on va certainement s’inspirer ».
Ce changement s’accompagne également d’une « sophistication » des catégories de la compétition, avec le passage à onze catégories au lieu de sept lors des précédentes éditions. L’élargissement des champs de la compétition vise à assurer « une représentativité complète des différents métiers du digital », explique Mehdi Alami, président du jury. À la tête de ces nouvelles catégories, on retrouve notamment l’IA.
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