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Qui a dit qu’il fallait parcourir des centaines, voire des milliers, de kilomètres pour s’émerveiller ? C’est le message qui transpire à travers le film-documentaire Au bout de chez soi, de Constant Pelhate.
Ce jeune homme de 29 ans, originaire de Drouges, près de La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), emprunte les chemins bretons pour nous faire découvrir ce qui se cache parfois sous le bout de notre nez.
Il a notamment tourné en Centre-Bretagne.
Depuis 2019 sur les chemins
Des aventures, cet ancien salarié parisien dans le marketing digital en vit de belles depuis 2019. Il fait de la découverte des territoires sa philosophie de vie.
Parti pour un voyage de six mois à vélo, il pédalera finalement pendant deux ans et demi, à travers le monde.
De retour en 2021, un premier livre intitulé Du Rêve au Guidon, puis un voyage à pied à travers la France qui aboutit à la réalisation du film Marcher la France.
Aujourd’hui, il revient avec son film-documentaire Au bout de chez soi pour partager quatre « petits » voyages.
De courtes périodes, mais riches en rencontres et émerveillements. En canoë, à pied, à cheval et à vélo. Le tout pendant 15 jours pour chacune de ces sorties.
« À chaque fois avec le même point de départ, chez moi, en Ille-et-Vilaine », raconte Constant Pelhate. « Je ne trace jamais d’itinéraire précis ».
Le jeune homme se laisse également porter pour l’hébergement. « Je ne réserve rien pour dormir. Je cherche toujours des endroits, au fil des rencontres ».
On tisse un lien différent avec les personnes. C’est comme si, en quelque sorte, on se mettait à nu.
Lors du voyage à cheval, accompagné d’un ami, l’animal représentait aussi un sacré avantage : « L’accueil est encore différent. Le cheval, c’est un capital sympathie assuré ! », plaisante-t-il.
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« En Bretagne, il n’y a pas que la mer… »
Ses quatre traversées font ainsi l’éloge de l’Argoat et du Centre-Bretagne. Rohan, Saint-Caradec, Guerlédan… Les locaux reconnaîtront peut-être quelques paysages dans son documentaire.
Je suis personnellement issu des forêts bretonnes, et souvent quand je dis que je suis Breton, on me parle des mers. Ici, l’idée était vraiment de centrer une aventure sur la traversée de la Bretagne centrale.
Avec quelques touches de poésie, de pédagogie et d’histoire, Au bout de chez soi nous invite ainsi à ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure.
Des cinémas intéressés ?
Livres, films et désormais conférences… Parfois encore à sa plus grande surprise, Constant a transformé ses aventures en outil de travail :
« Je propose des conférences à partir de mes voyages. J’interviens dans les écoles, les bars, les médiathèques, et bien sûr les cinémas ».
Il présente déjà une centaine de conférences au compteur.
Le jeune homme prévoit une dizaine de diffusions du film dans les cinémas des environs. La plus proche se déroulera à Ploërmel le 8 novembre 2024.
« Mais je recherche des cinémas locaux qui souhaiteraient diffuser le film », souligne Constant. « On entame une autre partie du projet : faire vivre ce film en le faisant découvrir ».
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