Decathlon, Leroy-Merlin et Darty seraient les trois sites e-commerce les plus verts de France



Les acteurs de l’e-commerce doivent montrer patte verte. Livraison à domiciles, articles venus d’Asie… La vente en ligne de produits, en hausse de 5% en France au deuxième trimestre 2024, pollue. Les marchands prennent donc des engagements pour améliorer leur empreinte carbone, l’information des consommateurs sur l’impact de leur livraison, à domicile ou en point relai… Le cabinet Converteo a tenté de mesurer dans un baromètre annuel l’indice de durabilité des 50 plus gros sites e-commerces tricolores. Attention : ce classement n’est pas du tout basé sur l’impact carbone de ces sites, dont beaucoup font fabriquer leurs produits à l’autre bout du globe. Il est fondé sur 35 critères (voir le détail en fin d’article), comme la présence ou non de produits reconditionnés, recyclés, la possibilité offerte au consommateur de louer, l’absence de livraison express ou la possibilité de se faire livrer en point relais, la prévention des retours produits, ou encore la signature de la charte d’engagement pour la réduction de l’impact environnemental (non contraignante).


En tête du classement, le champion Decathlon remplit 80% des critères d’évaluation (+6 points par rapport à l’édition 2023 du rapport). Suivent Leroy-Merlin et Darty, 2e ex-aequo avec un score de 71%. La médaille de bronze revient à La Fnac qui coche 69% des cases. 13 autres entreprises sont à plus de 50%, comme Rakuten, Boulanger, Electro Dépôt, Adidas, Apple ou encore Cdiscount. Les mauvais élèves Shein et Temu sont 22e ex-aequo de ce top 50 qui en compte de nombreux.


top 50


Toutes les entreprises qui occupent le podium sont des places de marché. «Incontournable dans le paysage e-commerce, la place de marché permet aux vendeurs une forte visibilité et au site qui l’héberge (l’opérateur) d’élargir considérablement son catalogue. Pourtant, les mesures de vérification de ces vendeurs tiers par les opérateurs sont encore peu fréquentes, au risque d’égratigner la confiance entre l’acheteur et la place de marché, une confiance pourtant essentielle à son développement. Il s’agirait donc d’évaluer les vendeurs tiers sous l’angle social (droit lié au travail, inclusion et diversité, qualifications professionnelles), sous l’angle environnemental (conditions et localisation de la fabrication des produits, matières premières, politique de fin de vie du produit, labels …), sous l’angle réglementaire (conformité à la loi Française), et également sous les angles économiques, réputationnels ou encore politiques. L’évaluation de ces différents paramètres devrait permettre à l’opérateur d’effectuer un tri sur ses partenaires, ou de les mettre en garde et de leur donner une chance d’améliorer leur note. Cet «audit» devrait être rendu public et mis à disposition de l’acheteur via la fiche produit. Ce dernier aurait alors parfaite connaissance des conditions de son achat », demande dans ce rapport Perrine Tanguy, du Collectif E-CO.


Voici la liste des critères utilisés par le cabinet Converteo pour réaliser son classement :


Converteo 1


Converteo 2


Converteo 3


Converteo 4


Converteo 5



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