Dans la peau de Thomas Laurent, graphic designer freelance et étudiant à MyDigitalSchool


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Thomas Laurent, graphic designer freelance, ambassadeur d’Adobe France et étudiant à MyDigitalSchool

À 18 ans, le parcours de Thomas Laurent est déjà riche et bien rempli. Passionné par le graphisme, sa fibre artistique s’est développée pour devenir un véritable choix d’orientation professionnelle. Il collabore régulièrement avec des artistes pour produire des posters et des vidéos qu’il publie sur ses réseaux sociaux, notamment sur Instagram (nom d’artiste : striklles). En 2024, il a travaillé pour la marque Adobe, dont il a été l’ambassadeur France à l’occasion d’Adobe Max. En marge de cette activité de freelance, il se forme au sein de l’école MyDigitalSchool en suivant le bachelor digital design.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?

Quand j’étais au collège, j’ai commencé à créer des miniatures de vidéos que je postais sur YouTube. Cela m’a beaucoup plu, et ma passion pour le graphisme s’est développée de manière plus professionnelle dès le lycée.

En seconde, j’ai commencé à diffuser mes créations (logos, packagings) sur la plateforme Fiverr, pour renforcer ma visibilité et trouver des clients.

Lorsque j’étais en première, j’ai été contacté par une agence qui se trouvait à La Réunion. La réalisation des missions était très compliquée pour moi car, en raison du décalage horaire, j’avais de plus en plus de difficultés à suivre mes cours et avoir suffisamment de temps de sommeil pour gérer mes études et ce projet en même temps. J’ai mené cette collaboration pendant 5 mois, avant de prendre la décision d’arrêter pour privilégier ma santé. Je me suis lancé à mon compte le 5 février dernier, le jour de mon anniversaire, j’étais alors en classe de terminale.

Pour quelle raison avez-vous choisi de vous orienter dans cette voie ?

Cela faisait longtemps que je m’intéressais à l’art, à tous les types d’art : peinture, motion design… J’ai commencé la photo et la vidéo assez récemment. Un jour, j’ai récupéré l’appareil photo de ma mère, et j’ai adoré prendre des photos de ce qui m’entourait.

J’aime la possibilité de combiner de nombreux formats ou disciplines différentes dans un seul et même projet, comme le graphisme et la vidéo.

Au départ, je créais des posters, que je voulais montrer en format physique, à travers des photos et de la vidéo. Mais je ne voulais pas faire des posters trop classiques, en format papier ou plastifié. J’ai décidé de les faire en PVC, et cela tombait bien parce qu’il y avait justement une imprimerie près de chez moi. Depuis ce moment-là, je travaille avec eux sur mes posters, et le matériau a lui aussi évolué.

En début d’année, vous avez commencé à poster chaque jour sur Instagram. Vous en êtes aujourd’hui à plus de 77 000 abonnés. En quoi consistait ce défi personnel, et quel était votre objectif ?

Le 1er janvier 2024, j’ai effectivement décidé de me lancer sur Instagram en postant un Reel par jour, pour développer ma clientèle. Au début, je me suis dit que je pourrais arriver à un millier d’abonnés d’ici la fin de l’année. J’avais déjà expérimenté les vidéos longues sur YouTube, mais sans succès car ce n’était pas simple de percer sur ce réseau.

À l’inverse, Instagram m’a permis de créer très rapidement une communauté autour de mes créations graphiques, et j’ai pu nouer des liens forts avec mes abonnés.

Quelle est la recette pour réussir à se démarquer sur une plateforme comme Instagram, selon vous ?

En plus de l’algorithme qu’il faut apprendre à connaître, le fait de poster tous les jours est la clé pour moi. Il faut aussi parvenir à créer un lien avec ses followers et poster des contenus assez originaux pour se démarquer.

Je trouve qu’Instagram est une plateforme où il est plus facile de se faire connaître grâce aux vues, contrairement à YouTube. Cette visibilité m’a permis de collaborer avec d’autres artistes, des photographes notamment, et ma communauté a très vite explosé.

Vous êtes devenu cette année l’ambassadeur France de la marque Adobe. Comment cette collaboration s’est-elle mise en place ?

Je révisais mon bac lorsque j’ai été contacté par Adobe France en mai-juin. Il s’agissait d’une collaboration pour mettre en avant leur outil d’IA générative, Adobe Firefly. J’ai conçu 3 posters pour la marque, qu’ils ont adorés ! J’ai refait un poster en leur proposant de collaborer directement avec un autre artiste, comme ce que j’avais pu faire auparavant. Ils ont accepté et m’ont laissé carte blanche pour ce projet, ce que j’ai particulièrement apprécié de leur part. J’ai réitéré l’opération cet été, avec cette fois l’artiste Léo Mallet. Une vidéo a même été publiée, ce qui nous a permis de mixer nos deux univers artistiques.

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En octobre, Adobe m’a proposé de devenir l’ambassadeur France de la marque à l’occasion d’Adobe Max. Je me suis rendu dans les locaux de la marque à Paris, où ils diffusaient les conférences en direct des États-Unis.

J’ai rencontré physiquement d’autres artistes qui étaient présents, que je connaissais uniquement via les réseaux sociaux. On a pu échanger et mettre des projets en commun pour les jours à venir, j’en suis super fier.

Quelles ont été vos missions en tant qu’ambassadeur France lors d’Adobe Max ?

J’avais pour mission de mettre en avant l’événement sur les réseaux sociaux, et les possibilités offertes par la créativité artistique, à travers la collaboration avec un photographe. J’ai refait un poster et réalisé deux vidéos courtes. C’était la première fois que j’utilisais une caméra assez puissante, ce qui a donné un excellent rendu, je trouve.

Ça a énormément plu à toute ma communauté et à celle d’Adobe aussi en même temps. Sachant que je suis quelqu’un d’assez perfectionniste, et que je suis toujours à la recherche des points d’amélioration dans mes travaux, là j’étais vraiment très content du résultat.

Parmi les projets artistiques que vous avez pu réaliser, lequel est la plus marquant selon vous ? Et pourquoi ?

Cet été, j’ai eu la chance de réaliser un micro-film d’1 minute 30 avec deux jeunes artistes, le vidéaste Ugo Scaux et le photographe Noah Beaujan, qui sont devenus mes meilleurs amis. Ils m’ont invité à les rejoindre en Belgique. C’était un tournage avec des voitures, où j’ai pu allier le côté artistique et sportif. C’est l’un de mes projets personnels les plus importants pour moi. Ces deux personnes ont vraiment changé ma vie. On s’envoie régulièrement nos projets, on se motive pour s’améliorer ensemble. Cette expérience m’a énormément plu.

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Une autre collaboration qui m’a beaucoup marqué : celle que j’ai pu réaliser avec l’artiste Lorem, qui participait à un pop up à Lyon. J’ai ramené un panneau en bois blanc qu’il a designé devant moi. J’en ai fait un shooting avec un vieil appareil photo dans un champ de lavande. J’ai retouché la photo, Lorem l’a repostée sur ses réseaux, et on a mis en avant ce projet avec une vidéo, c’était super intéressant !

 

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Vous êtes actuellement en 1ère année du bachelor digital design de MyDigitalSchool sur le campus de Lyon. Quels sont les points forts de cette école et de votre formation ?

Les intervenants de MyDigitalSchool sont tous des professionnels en poste. Ils sont très à l’écoute, ils répondent à nos questions et nous motivent pour avancer sur nos projets. J’apprends énormément à leurs côtés.

Ce que j’aime beaucoup aussi avec cette école, c’est le rythme du bachelor : deux jours par semaine sont consacrés à nos projets, pour développer nos entreprises.

C’est vraiment important pour moi car cela me permet de développer mes projets personnels et mes collaborations, tout en bénéficiant de l’aide de mes formateurs. Contrairement à l’époque du lycée, je peux enfin gérer mes projets et mes études simultanément.

Découvrir le programme du bachelor

Parmi les compétences que vous êtes en train d’acquérir au sein de MyDigitalSchool, lesquelles utilisez-vous au quotidien pour mener à bien vos projets créatifs ?

J’ai beaucoup appris sur la gestion administrative d’une entreprise. Les cours de Photoshop me plaisent également car Brice, notre enseignant, donne aux élèves qui sont les plus avancés sur le logiciel des exercices plus poussés, pour nous faire progresser et nous apprendre à utiliser de nouvelles fonctionnalités. Mes cours en graphisme, en code, en vidéo, en photo, en illustration… tout est très intéressant et m’apporte beaucoup.

Comment imaginez-vous votre futur, à moyen terme ?

Je ne sais pas du tout comment cela va se passer. Je reçois régulièrement de nouvelles propositions de projets, tout s’est beaucoup accéléré depuis le début de l’année. À chaque fois, tous mes projets dépassent mes attentes, et je parviens à améliorer mes créations.

Avec Ugo et Noah, nous avons le projet de monter une agence créative pour mettre en place des projets de dingue avec d’autres créateurs de contenu. Affaire à suivre !

Quel conseil donneriez-vous à de futur(e)s professionnel(le)s du digital qui hésiteraient à s’engager dans la même voie que vous ?

Je rencontre souvent des amis qui n’osent pas se lancer sur les réseaux parce qu’ils ont peur que leurs publications ne soient pas parfaites. À chaque fois, je leur dis c’est impossible que ce soit parfait.

Quand je revois les premières vidéos que j’ai postées il y a bientôt un an, c’est là où je me rends compte des progrès que j’ai pu faire, parce que celles du début étaient loin du résultat que je peux atteindre aujourd’hui. Donc, si vous n’essayez pas, vous ne pourrez jamais vous améliorer !

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