Concours “Je filme ma formation” : “On peut être fiers de nous car on s’est vraiment débrouillés tout seuls”

Étudiant à l’école Sup de V, 15 élèves en master marketing digital et communication ont participé à la 9e édition du concours “Je filme ma formation”. Pendant plus d’un mois, ils ont travaillé sur un projet de court métrage pour promouvoir leurs études en imaginant “la métamorphose d’un étudiant distrait à un professionnel accompli”.

Sélectionnés pour la cérémonie de remise des prix, qui se déroule au Grand Rex à Paris (75) ce jeudi 3 avril, les étudiants étaient ravis de cette expérience : “On ne s’y attendait pas du tout, c’était une vraie surprise”, s’exclame Yanis, acteur principal du court-métrage.  

La plus grande fierté des étudiants, c’est d’avoir pensé et réalisé la vidéo en toute autonomie : On peut être fiers de nous, car on s’est vraiment débrouillés tout seuls”, souligne Emma, qui joue le second rôle dans la vidéo.

Allant de brainstorming au tournage, en passant par le montage, chacun a pu donner ses idées, et participer activement à la création de ce court métrage. “Tout le processus de création a été fait en classe, autour d’une table”, explique Caroline, derrière la caméra lors du projet.

C’était la première fois que les étudiants réalisaient un projet dans son intégralité. Ils ont donc été accompagnés par leur professeur Abdellatif Hamoud, qui leur a permis de structurer leur réflexion. “J’avais le rôle d’accompagnateur et surtout de facilitateur”, souligne-t-il.  

Quant aux rôles, ils ont été attribués assez spontanément. “Par exemple, moi, j’ai été choisie en tant que caméraman, car mon téléphone était le plus récent”, s’amuse Caroline.

En revanche, pour le choix des acteurs, c’était une autre histoire : “Au départ, on avait peur des répercussions en s’affichant. On ne savait pas ce que ça allait rendre donc on n’avait pas forcément envie d’être filmés”, témoigne Emma. Finalement, les deux étudiants ont accepté d’endosser ce rôle et ont même apprécié leur expérience. 

Entre le temps, le tournage et le montage, tout ne s’est pas passé comme prévu dans la conduite du projet.

“Le temps, ça a été un gros défi pour nous”, souligne Emma. Les étudiants, enchaînant trois semaines en alternance en entreprise et une semaine de cours, ont dû réaliser la vidéo en seulement deux semaines.   

“Les défis étaient techniques, sur la maîtrise du logiciel, des transitions et du son. Je n’avais jamais fait de montage“, explique Jehyanth.  

Malgré tout, les futurs diplômés de Sup de V restent très satisfaits de ce qu’ils ont pu produire : “On peut être contents de ce qu’on a fait, surtout avec le délai et le peu de moyens techniques qu’on avait”, ajoute Emma.

Réaliser ce projet leur a permis de développer de nombreuses compétences : le montage, le travail d’équipe, le tournage, la réalisation.

“Par exemple, si demain on postule dans une entreprise de communication, on pourra expliquer qu’on est à l’aise devant la caméra et qu’on a déjà participé à un court métrage. On possède des qualités qu’un autre profil n’a peut-être pas“, explique Emma.  

Ils ont pu apprendre à filmer, à monter, mais surtout à travailler ensemble. “Il y avait des moments où la classe n’était pas forcément motivée, mais dans les périodes de rush, on sentait une vraie cohésion”, ajoute Jehyanth.  

En attendant que le jury départage les projets en lice, pour les responsables, les étudiants ont déjà tout gagné : “Dès le moment où nous avons franchi la première sélection, pour nous c’est déjà un succès. Le challenge est remporté. Les étudiants savent répondre à un cahier des charges, filmer et respecter des délais”, explique Lynda Bereguig, responsable pédagogique et manager des programmes à Sup de V.  

En plus d’apporter de la visibilité aux étudiants, ce concours permettra de mettre en avant l’école et son savoir-faire.