Etre community manager freelance, c’est la liberté, le café maison et les briefs client en chaussettes. Pas mal non ? Mais entre deux visuels Instagram et trois carrousels LinkedIn, une question revient presque tous les matins : « Où sont passés mes futurs clients ? »
La réalité, c’est que même avec le meilleur feed du monde, sans prospection efficace, difficile de trouver de nouveaux clients. Vous avez beau avoir les compétences, un profil LinkedIn au top et un site web pixel parfait, si vous ne savez pas où chercher des clients ou comment trouver les bons prospects, vous allez vite tourner en rond !
Si vous êtes au début de votre activité freelance, ou que vous avez besoin de (re)poser les bases d’une prospection structurée, on vous recommande également de lire ce guide complet : Comment trouver mes clients en tant que community manager freelance ? Une vraie boussole pour élargir votre clientèle et construire une stratégie sur le long terme.
Et si vous cherchez à booster vos compétences tout en obtenant une certification reconnue, jetez un coup d’œil à notre formation certifiante en community management : une formation 100 % en ligne pour apprendre à gérer, animer et développer des communautés pro comme un(e) chef !
Mais pour l’heure, pour vous faire gagner du temps, voici les 10 erreurs qui sabotent votre prospection de nouveaux clients et surtout comment les éviter avec brio.
C’est parti !
1. Parler à tout le monde et donc… à personne
« Je suis CM, je gère tout type de clients dans tout secteur. » OK… Mais vous attirez qui au final ? Votre client idéal ne se reconnaît pas. En prospection commerciale, le ciblage, c’est la base.
Si vous cherchez en tant que community manager freelance à trouver des clients, commencez par affiner votre positionnement. Choisissez une niche claire : food, beauté, B2B, e-commerce… Montrez que vous parlez leur langue, que vous connaissez leurs problématiques. C’est comme cela que vous allez attirer une clientèle réellement intéressée, capter des clients potentiels et commencer à développer votre clientèle de manière durable.
Vous aimez le B2B SaaS par exemple ? Parfait.
Sur votre site internet, publiez quelques articles ciblés comme « Doubler ses leads SaaS avec LinkedIn Ads » ou « 5 automatisations pour ne plus perdre de leads ». Vous vous positionnez ainsi en expert. Adaptez ensuite votre profil LinkedIn avec une promesse claire. Et lorsque vous publiez, parlez directement à votre audience cible. Avec le temps, vous verrez de bons clients qui viennent à vous, sans prospection à froid.
2. Envoyer des messages qui ressemblent à des prospectus
Vous envoyez des emails du style « Bonjour, je suis CM freelance, voici mes tarifs » ? Ouille. Vous faites de la prospection, pas du spam !
Alors que faire ? Commencez plutôt par parler d’eux, pas de vous. Montrez que vous comprenez leurs objectifs. Utilisez des mots-clés comme « gagner en visibilité », « attirer de nouveaux clients », ou « fidéliser une communauté ». Même un mail, c’est déjà de l’inbound marketing. Alors, apportez de la valeur dès la première phrase.
Imaginez que vous repérez une marque e-commerce performante sur Instagram, mais qui n’utilise pas encore les formats carrousels. Dans votre message, soulignez : « Vos visuels sont top, mais le carrousel pourrait vraiment booster l’engagement mobile. C’est justement le genre de format que j’optimise pour améliorer le taux de conversion de mes clients e-commerce. Vous voulez en discuter ? »
Vous voyez ? C’est comme ça que vous passez de « community manager freelance comment trouver des clients » à « ce client vient de vous recontacter pour un devis ».
3. Prospection sauvage, sans timing
Envoyer un message LinkedIn à 7h30 un lundi ou appeler un prospect un vendredi à 18h30 ? Autant glisser une plaquette dans une boîte aux lettres déjà pleine. En prospection, le QUAND compte presque autant que le QUOI.
Alors misez toujours sur le bon moment : observez, testez, ajustez. Comme pour une campagne d’emailing, gardez un œil sur les taux d’ouverture et les créneaux qui déclenchent des réponses. Certains horaires font toute la différence.
Prenons un cas concret : j’avais testé deux envois d’emails pour une campagne e-commerce.
- Mardi 10h : +32 % d’ouvertures, +27 % de clics ;
- Jeudi 16h : résultats mous.
Pourquoi ? Parce que mardi matin, vos prospects ont encore l’énergie et le cerveau pour lire et répondre.
Alors, essayez ! Vous verrez moins de messages ignorés, et plus de rendez-vous pris.
4. Ne pas parler de ce que vous apportez vraiment
“ Je gère les réseaux sociaux. » OK, mais concrètement, qu’est-ce que ça change pour vos clients ?
Pensez toujours impact et parlez résultats avant tout. Votre travail, ce n’est pas juste de poster des stories ou répondre à des DM. C’est d’aider vos clients à acquérir de nouveaux marchés, capter des leads, améliorer leur notoriété ou booster leur taux de conversion.
Bref, à générer du business, pas juste du contenu.
Un petit exemple en action ? Pour un client dans la formation en ligne, vous avez mis en place une stratégie de contenus LinkedIn et un emailing ciblé. Résultat après 2 mois : +40 % d’inscrits au webinaire et +25 % de ventes sur une nouvelle offre.
C’est ça que vous vendez : des résultats concrets, pas juste des posts bien écrits. Et faites-le savoir à vos prospects !
5. Avoir un profil LinkedIn qui dort ou qui fait fuir
Votre profil LinkedIn n’a pas de visuel, ni de preuve sociale, ni encore moins d’histoire ? Dès la première seconde, vous perdez votre potentiel de clientèle.
N’oubliez pas que votre mission est aussi de soigner votre vitrine. Un bon profil LinkedIn, c’est une bio claire, une bannière qui en dit long, et surtout des exemples de ce que vous apportez vraiment.
Concrètement, parlez de vos projets passés, montrez vos résultats, partagez des posts utiles. Ajoutez par exemple un visuel avant/après pour une campagne que vous avez gérée, publiez un carrousel avec les 3 erreurs les plus fréquentes que vous corrigez chez vos clients, ou rédigez un mini cas client avec chiffres à l’appui. Avec ce type de contenu, vous attirez une clientèle qualifiée sans avoir besoin de démarcher à tout-va.
Et pourquoi pas publier une vidéo qui vous présente en 30 secondes ? L’idée, c’est de faire en sorte que votre profil travaille pour vous, même pendant que vous dormez !
6. Oublier de relancer OU relancer n’importe comment
Vous envoyez un mail, pas de réponse… et puis plus rien ? Vous passez peut-être à côté d’une mission ou d’un futur client fidèle.
Dans ce cas, intégrez une bonne relance. Mais oubliez le « Bonjour, vous avez vu mon mail ? ». Pensez plutôt à : « Voici un article qu’on vient de publier sur [votre problématique], je me suis dit que ça pourrait vous inspirer ».
Montrez que vous êtes attentif, que vous suivez leur actualité, que vous pouvez vraiment leur apporter quelque chose. Ce n’est pas du forcing, c’est une relation qui démarre.
Après un premier message sans retour, vous pouvez par exemple renvoyer un mini bilan gratuit de leur présence social media (points forts + 1 axe à améliorer). C’est simple, rapide, mais ça montre que vous ne vous contentez pas de vendre, vous apportez de la valeur.
7. Mal gérer vos RDV pros… façon entretien de stage
Vous parlez trop de vous et pas assez d’eux ? Vous récitez votre parcours au lieu de chercher à comprendre leur réalité ? Attention, c’est souvent là que ça coince.
Pour vraiment marquer des points, abordez chaque rendez-vous comme une session de découverte, pas comme un pitch. Posez-leur des questions ciblées comme « Qu’est-ce qui vous prend le plus de temps aujourd’hui sur vos réseaux ? » ; « Où avez-vous l’impression de perdre de la visibilité ? » ou encore « Qu’est-ce qui a marché (ou pas) avec votre dernier CM ? »…
Imaginez par exemple que vous avez un rendez-vous avec une PME du secteur immobilier.
Vous découvrez que leur problème n’est pas le contenu, mais le manque de cohérence entre les équipes terrain et communication. Dans ce cas, proposez une série de templates personnalisés avec un process collaboratif avec les agents sur WhatsApp pour commencer. Ce ne sera que le début de la stratégie, mais laissez d’abord le temps faire. Vous verrez qu’il y aura moins de friction, plus d’idées à remonter et un client qui vous voit comme un allié, pas juste un exécutant.
8. Ne pas assumer vos prix ou vendre à perte
Vous dites souvent « Je suis flexible… » et pensez bien faire ? Cela signifie plus « Je ne suis pas sûr·e de ma valeur ». Et croyez-moi, ça se sent. Pire, ça peut faire fuir les prospects sérieux !
L’idée, c’est plutôt de poser un cadre solide. Vous êtes là pour délivrer des résultats, pas pour jouer au marchand de tapis.
Alors soyez concret : parlez bénéfices, parlez ROI, parlez transformation. Expliquez comment votre accompagnement permet de mieux recruter, d’automatiser la génération de leads ou d’améliorer la visibilité sur un secteur ultra-concurrentiel.
Ce que vous pouvez tester ? Proposez trois offres distinctes :
- Une basique : gestion des publications ;
- Une intermédiaire avec reporting mensuel ;
- Une premium avec stratégie éditoriale et accompagnement.
En plus d’ancrer votre expertise, cela permet à votre client de choisir en fonction de ses priorités.
Et vous, vous évitez les missions sous-payées où on vous demande la lune pour 150 €.
9. Prospecter en mode « quand j’ai le temps »
Vous faites de la prospection uniquement quand vous avez un creux dans votre planning ? Mais quelle mauvaise idée !
Sans régularité, vos efforts s’éparpillent et vos résultats stagnent.
Au lieu de cela, installez plutôt une vraie routine de prospection, comme vous le feriez pour la création de contenu. Bloquez deux créneaux fixes par semaine, utilisez un CRM pour suivre vos relances, et automatisez une partie du process avec des outils comme Lemlist, Notion ou Hubspot.
Chaque lundi matin par exemple, envoyez 3 messages personnalisés à des prospects ciblés, et chaque jeudi, faites un point sur les réponses dans votre CRM. En 3 semaines, vous verrez la différence, car c’est très simple au final : plus de régularité, c’est plus de leads qualifiés.
Et si vous vous demandez encore « community manager freelance comment trouver des clients ? », la réponse est ici : en prospectant intelligemment et régulièrement.
10. Ne rien publier alors que c’est votre travail
Vos réseaux sociaux n’ont pas de contenu ? Vous n’avez aucune preuve de vos compétences ! Et c’est bien dommage, car vos futurs clients sont probablement en train de chercher un profil comme le vôtre, mais tombent sur quelqu’un d’autre.
Alors, montrez que vous êtes capable de créer de la valeur, pas seulement pour vos clients mais aussi pour vous-même. Un site qui vit, un profil LinkedIn qui partage des tips, un carrousel Instagram qui attire l’œil. C’est votre meilleure vitrine.
Alors, dès maintenant, changez vos mauvaises habitudes. Commencez par programmer 1 post par semaine autour d’une problématique client que vous avez résolue.
Par exemple :
- Le lundi : une anecdote terrain ;
- Le mercredi : un visuel avant/après ;
- Le vendredi : une astuce actionnable.
Avec trois formats et une seule intention, vous montrez votre expertise, renforcez votre visibilité, et faites venir les bons prospects à vous tout simplement. C’est l’une des réponses les plus simples à la question : community manager freelance comment trouver des clients ?
En conclusion
Prospecter, c’est comme une stratégie de contenu : ça demande un plan, du bon timing, et une vraie touche personnelle.
En évitant ces erreurs, vous allez non seulement conquérir de nouveaux clients, mais aussi gagner en confiance, booster votre notoriété et construire une clientèle qui vous ressemble.
Et si vous cherchez à passer un vrai cap dans votre activité, sachez que le programme complet de cette formation certifiante “Développer son activité avec le community management” est là pour ça : stratégie éditoriale, animation de communautés, création de contenus visuels, pilotage de projets… Vous apprendrez toutes les compétences concrètes pour structurer votre offre, valoriser votre savoir-faire, et surtout développer votre activité comme un pro.
Vous êtes community manager freelance ? Vous voulez savoir comment trouver des clients et vivre pleinement de votre activité ? C’est le moment d’agir !