À quoi ça sert de présenter un reporting social media à votre client s’il ne va rien comprendre des données affichées dessus ? Une telle erreur peut vous faire perdre de la crédibilité aux yeux de ceux qui vous confient leurs pages sociales. Ne répétez pas ce faux-pas : produisez un tableau de bord social media compréhensible pour tous, même les non-experts ! Au lieu d’y insérer seulement vos chiffres bruts, racontez plutôt une histoire avec vos données…
Et pour vous y retrouver sans prise de tête, découvrez ces 7 règles pour présenter un reporting réseaux sociaux vraiment pertinent et éviter les tableaux illisibles.
Faites parler vos chiffres en construisant une histoire structurée et percutante. Soyez un bon reporter, l’une des casquettes du social media manager. Tout part de là !
C’est le bon moyen de rendre votre tableau de bord social media plus lisible pour faciliter la prise de décisions pour votre employeur / manager / client, le suivi du succès ou la négociation avec les collaborateurs, investisseurs…
Saviez-vous que le cerveau humain a plus de capacité à comprendre et à retenir les récits que les données brutes ?
Pour créer une histoire, posez-vous les bonnes questions.
- Quels sont les KPIs à mettre en avant ?
Sélectionnez avec minutie les données à utiliser selon votre objectif. Vous souhaitez montrer à votre client la croissance des conversions sur Instagram ? Penchez-vous sur des KPIs social media clés comme les clics sur les CTA (call-to-action), les clics sur le profil utilisateur, l’évolution des conversions, etc.
- Comment se déroule votre narration ?
Déterminez en amont tous les éléments de votre histoire, en particulier le contexte, l’objectif et la conclusion finale. Votre reporting doit suivre une structure narrative logique et claire, d’une vue globale vers des données plus spécifiques (KPIs par région, par produit…).
Pour donner vie à vos dashboards, pensez à jouer sur les types de graphique, les icônes, les typographies et les couleurs. Et restez simple et clair pour limiter les confusions !
Quel type de graphique utiliser : barre, courbe ou camembert ?
Bien évidemment les graphiques sont précieux pour raconter une histoire et interpréter facilement votre reporting social media. Mais vous devez bien choisir celles qui correspondent mieux à vos types de données et à vos objectifs.
Graphiques en courbe
Privilégiez les courbes pour montrer les évolutions de l’engagement, de la portée ou encore des conversions sur les réseaux sociaux au fil du temps. Par exemple, placez les périodes à étudier sur l’axe X du graphique et les valeurs de la variable à analyser sur l’axe Y.
Avec cette graphique, votre client, même s’il est non-expert en social media, peut clairement voir et sans difficulté comment évoluent les performances de ses comptes de marque : en hausse, en chute ou stable ?
Vous pouvez aussi utiliser les diagrammes linéaires pour comparer deux comptes d’un même client (Instagram vs X, par exemple), deux performances de deux contenus différents postés par le même compte…
Graphiques en barres
Le diagramme à colonnes horizontales est visuellement agréable sur un reporting social media. Mais au-delà de cet aspect esthétique, il permet aussi de regarder rapidement toutes les données présentes dessus.
Eh oui, il est parfait pour comparer des KPIs social media comme les vues, repartages ou interactions de plusieurs publications sur un canal, sur une période donnée. Vous pouvez écrire directement à côté de la barre le titre de chaque contenu à étudier.
Ce type de graphique est aussi facile à lire. La barre la plus longue et la plus haute indique le post le plus regardé, par exemple, et la plus basse est la moins performante.
Camemberts
On parle bien ici de reporting social media et non de cuisine… Ce graphique présente les données sous forme de parts de tarte en fonction du pourcentage attribué à chaque variable comparée. L’ensemble des diagrammes représente 100%.
Ce graphique circulaire est l’idéal si vous voulez comparer les engagements, les vues ou les taux de clic de 2 à 5 contenus différents, ou les ventes directes sur 2 ou 3 réseaux sociaux, etc. Il permet aussi d’identifier les éléments les plus grands et les plus petits d’un ensemble de données. À éviter si vous cherchez à y présenter un grand volume de données.
Conseil : alignez toujours les couleurs utilisées sur la charte de la marque de votre client pour obtenir un rendu professionnel. Et, bien sûr, prenez soin d’étiqueter tout clairement pour créer un rapport chiffré compréhensible et percutant.
Et n’oubliez pas ! Si vous souhaitez vous faire accompagner dans l’apprentissage de toutes les étapes clés d’une stratégie social media, jetez un oeil à cette formation en community management éligible au CPF.
Conclusion
En tant que pro du social media, vous avez le devoir de fournir régulièrement des reportings à vos clients ou managers. Pour montrer votre professionnalisme et votre fiabilité, évitez de leur présenter des données brutes.
Créez plutôt des tableaux de bord agréables à visualiser, qui racontent carrément une histoire, avec des graphiques, des couleurs bien choisies, des légendes claires et des icônes.
Faites attention au choix des types de diagrammes en prenant en compte le contexte, les types de données à étudier et les objectifs :
- Courbe pour les évolutions ;
- Barre pour les comparaisons ;
- Camembert pour les répartitions.
Il existe de nombreuses autres options de graphique (donut, histogramme, nuage…), mais l’important est de choisir celles qui permettent de bien dégager le message derrière.
Alors, prêt à créer des dashboards qui claquent ? Lancez-vous dès maintenant !