opération séduction de Perplexity à dest …


La start-up américaine Perplexity, en pleine ascension dans l’univers de l’intelligence artificielle générative, intensifie sa stratégie d’expansion mondiale en lançant un programme de marketing ciblant les étudiants.

Objectif annoncé : s’ancrer dans les usages des jeunes générations tout en identifiant les talents qui construiront peut-être l’IA de demain.

Une opération de communication

Baptisée « Campus Strategist 2025 », l’initiative vise les étudiants du monde entier. Jusqu’au 15 février, ces derniers peuvent déposer leur candidature sur la plateforme officielle de Perplexity. L’entreprise limite toutefois la sélection à trois profils par université, créant d’emblée une forme de compétition.

Derrière cette initiative, une stratégie bien rodée qui consiste à faire des étudiants les ambassadeurs de la marque sur le terrain. Ceux qui seront retenus devront concevoir et déployer des campagnes marketing sur leur propre campus, à l’aide des outils d’IA développés par Perplexity. La start-up fournit un budget promotionnel, un accès gratuit à Perplexity Pro – habituellement payant –, et même un aperçu des fonctionnalités encore en phase de test.

Perplexity indique rechercher en priorité des candidats à l’esprit entrepreneurial, capables de prendre des initiatives, avec une forte sensibilité pour la communication, le leadership et la plateforme elle-même. Pour les motiver, Perplexity promet aux meilleurs éléments du programme une lettre de recommandation officielle, une visite du siège social à San Francisco, ainsi que des primes en fonction de leurs performances.

Démarche séduisante… ou opportuniste ?

Au-delà des missions concrètes, les participants auront aussi l’opportunité d’échanger avec d’autres stratèges à l’échelle mondiale, cultivant ainsi un réseau international et des compétences interculturelles.

Si l’initiative peut représenter un véritable tremplin pour certains profils – notamment dans les domaines du marketing digital, de l’IA ou de l’innovation – elle soulève aussi des questions sur la frontière entre opportunité éducative et exploitation commerciale déguisée.



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