Bien qu’ayant préalablement estimé que Google était en position de “monopole” dans la publicité digitale, la juge Amit Mehta a jugé que l’évolution de l’environnement concurrentiel, avec notamment l’essor des chatbots IA, rendait tout démantèlement inutile.
Google devra néanmoins fournir à des « concurrents qualifiés » certaines informations sur les interactions des utilisateurs, pour leur permettre d’améliorer leurs services. Le groupe devra également partager certains résultats de recherche pendant cinq ans.
En échange de ces concessions, Google pourra donc conserver le navigateur chrome, le système d’exploitation Android mais également son méga contrat avec Apple dans les liens sponsorisés, évalué à plus de 20 milliards de dollars.
A l’annonce de ce verdict particulièrement clément pour Google, sa maison mère, le groupe Alphabet, gagnait plus de 7% à la bourse de New-York.